A 70 ans, je me dois de rendre, un très fort hommage à Georges Chamarat qui, à la fin des années 50, m'a émerveillé à la Comédie Française, renversant dans le rôle d'Harpagon, lors d'une représentation de L'Avare.
J'en suis sorti bousculé comme peut l'être un enfant face à la beauté brute et à l'incompréhension. Je serai acteur, c'était dit.
Un grand saut dans le temps, 2020, ma vie a été toute entière devouée au spectacle, et dans les dernières années, à l'écriture qui m'a permis de plonger dans une création intime dont je reste seul architecte et juge. L'écrivain est le seul créateur. L'acteur et le metteur en scène sont à son service pour illuminer sa pensée.
Souhaitons que la création ait toujours une place de premier choix dans ma dernière ligne droite.